Actualité

Vendredi 18 mars.
En application de la loi, il n'y aura plus de nouvelle publication sur ce site jusqu'à dimanche soir 20 Mars après clôture des bureaux de vote.

N'oubliez pas d'aller voter !




Mercredi 16 mars.
COMMUNIQUE DE CAP21 CONCERNANT LE NUCLEAIRE FRANÇAIS :

"Alors que la description précise de la situation sur le site de Fukushima avait été donné dans le cadre de l'intervention de Corinne Lepage sur de nombreux media, Eric Besson les avaient qualifiés d'indécents.
Et pourtant c'est en plein coeur de "l'apocalypse" comme l'a dénommée le commissaire européen , que François Fillon boucle un accord politique autour du nucléaire se limitant à l'analyse des risques . N'est ce pas indécent?

A Cap 21 nous estimons que le débat doit avoir lieu, en dehors d'un package politique bouclé à la va vite entre l'UMP, le PS et les Verts. Il existe un nombre important de citoyens républicains , favorables à un débat sérieux pour une sortie du nucléaire sur trente ans. Ces citoyens ont toujours refusé de rejoindre les Verts du fait justement de cette alliance contre nature pour un écologiste. 

Une force nouvelle de transition écologique, économique, éthique doit voir le jour en politique. Cap 21 et Corinne Lepage y travaillent.
Nous avons eu droit dans les médias  à  la vague sceptique, puis à la phase technique d'information - nous reconnaissons d'ailleurs que beaucoup de progrès ont été faits dans ce sens sans doute grâce à notre travail de long terme (nous n'avons pas attendu Futushima pour formaliser nos propositions) - et nous avons droit désormais à un débat politique à la va vite: le nucléaire va s'inviter aux présidentielles , mais de François Hollande à Nicolas Sarkozy en passant par Michel Rocard: le nucléaire en France est incontournable.Alors faisons comme vient de le faire l'empereur du Japon, "prions " pour que les japonais qui n'ont droit à aucune information sérieuse s'en tirent au moindre mal. A l'heure actuelle et vu la gravité de la situation, les évacuations devraient être en route , mais nous savions tous qu'une évacuation de 35M de personnes sur la conurbation de Tokyo est impossible à gérer comme le serait une évacuation de Paris en cas d'accident grave à Nogent.

Une nouvelle fois , nous réaffirmons que dans la caricature de débat politique, nombre de citoyens ne se trouvent pas représentés.

Concernant l'analyse des risques qui nous est proposée: nous ne sommes pas assez naïfs pour accepter une simple comparaison avec le Japon et un renforcement des normes pour un séisme ou un tsunami de l'importance de ceux qui viennent de dévaster ce pays.Nous sommes à l'abri de ces risques là. Mais  nous sommes  pour une analyse au cas par cas de toutes nos centrales , avec prise en compte des risques qui NOUS concernent,  nondations, modifications climatiques et sécheresse, effondrements dus aux carrières... Bref au minimum , nous sommes pour un arrêt immédiat de la course à la construction de nouvelles centrales et l'arrêt de Fessenheim qui permettent de mettre à plat les questions de sécurité, d'économie (que veut dire "l'indépendance énérgétique de la France " quand l'approvisionnement en uranium dépend de la situation politique nigérienne et de la pression accrue de la Chine sur les ressources minières africaines) et de choix démocratique."




Lundi 14 mars.
Depuis quelques jours, le drame de Fukushima et l'angoisse qu'il fait naître démontrent, mieux que tous les discours "alarmistes", la vulnérabilité des centrales nucléaires même les plus évoluées sur le plan technologique.
Cette catastrophe fait courir aux populations des dangers sans proportion avec les services que leur rend le nucléaire. Elle nous montre que la sortie graduelle du nucléaire, pour s'orienter vers d'autres formes d'énergie, est une nécessité vitale.

En France, nous avons la chance de pouvoir amorcer cette sortie. Pour l'heure, rien ne nous menace vraiment. Mais le parc de centrales nucléaires français est vieillissant ; EDF a déjà fait du lobbying pour obtenir la prolongation de centrales qui auraient dû être bientôt fermées ou rénovées ; nous préférons cacher les problèmes sous le tapis et affirmer que "chez nous, cela ne peut pas arriver".

C'est une attitude irresponsable. Nous devons absolument, collectivement, prendre la mesure des risques et amorcer l'indispensable transition énergétique sans laquelle, demain, nous risquons d'être confrontés à des Fukushima à la française.





Vendredi 11 mars.
Ce soir, à 19 h, l'association Zy'Va organise un débat entre les différents candidats du canton. Une nouvelle occasion de rencontrer les habitants du Petit-Nanterre et de confronter les projets !
Zy'Va
2, allée des Tulipes
92000  NANTERRE
01 47 81 39 49


Mardi 8 mars.
Depuis hier lundi, la campagne est officiellement ouverte. Ce soir, avec quelques militants CAP21, nous avons collé les affiches sur les différents panneaux de la ville. L'occasion de découvrir, sur le canton, un affichage massif et sauvage de l'un des candidats de droite. Hum... Action interdite et punie d'une amende de 9 000 €, sans préjudice d'une éventuelle annulation. Je me demande si ça vaut vraiment le coup, et si le candidat qui a laissé faire ça est bien au courant de ce qu'il risque. Nous avons croisé un militant d'un autre parti qui faisait des photos de toutes ces affiches illégales. Amusant...

Tractage sur le Parc-sud et rencontre avec les représentants d'associations de locataires des tours Aillaud. Ils sont perplexes sur le devenir du centre commercial des Fontenelles et ne savent plus trop qui croire, entre l'UMP qui jure que la démolition est programmée, et les candidats Verts, PS et PC qui affirment le contraire, la main sur le cœur et les yeux au ciel. Je comprends leur méfiance. Ce qui est de toute façon certain, c'est que ce centre joue un rôle essentiel dans le quartier, qu'il doit être maintenu et qu'il a plus que besoin d'être rénové et dynamisé. Estelle Le Touzé et moi, nous soutiendrons toutes les actions qui iront dans ce sens, et nous nous opposerons à tout projet de démolition.



Vendredi 4 mars.
En avant-première, voici l'affiche électorale qui sera visible à partir du lundi 7 mars, jour du démarrage officiel de la campagne.

IMAGE SUPPRIMEE






Mercredi 2 mars.
Hier soir, au Parc-Nord, réunion publique avec Corinne Lepage sur le thème de la sécurité alimentaire. Devant une cinquantaine de personnes, Corinne a expliqué les enjeux et les manoeuvres relatives aux questions du clonage, des OGM ou des pesticides... Devant les tentatives d'étouffement de l'information par les multinationales de la biotechnologie ou de l'agronomie, les citoyens doivent se renseigner et informer les autres pour maintenir leur liberté de choix.

Vous trouverez ici des extraits de cette soirée, au cours de laquelle questions et échanges ont été fort instructifs.



Vendredi 25 février.
Une réunion publique est organisée le mardi 1er mars à 20h00 avec Corinne Lepage, à Nanterre, salle Le Corbusier (allée Le Corbusier, Parc-Nord), sur le thème :
"OGM, viande clonée, pesticides, engrais chimiques...
comment prévenir les menaces alimentaires ?" 

Cette réunion est évidemment gratuite et ouverte à tous. Nous vous y retrouverons avec plaisir !





Mercredi 23 février (suite).
Ce matin, sur le site du Parisien, je peux lire la liste des divers candidats qui se présentent sur notre canton. Outre ma propre candidature, on trouve celles du PC (candidate sortante), du PS, du POI (Parti Ouvrier Internationaliste), du MRC, du MoDem, de l'UMP et du FN. Beaucoup de candidatures, donc, ce qui est peut-être un signe de bonne santé démocratique. Ou peut-être l'indice d'une certaine insatisfaction du corps électoral.

En tout cas, comme je le pensais, je serai le seul candidat écologiste. En effet, si le MRC est soutenu par EE-LV, c'est pour des raisons de petite politique locale qui n'ont rien à voir avec l'écologie !




Mercredi 23 février.
Hier soir, un reportage de FR3 évoquait les Cantonales dans les Hauts-de-Seine. Le sujet ? Ni l'action du Conseil général, ni les inégalités criantes entre les différentes villes du département, ni les difficultés croissantes d'un grand nombre d'altoséquanais mais... la rivalité entre M. Devedjian, l'actuel président du CG, et Jean Sarkozy, fils de son père et "programmé" pour devenir président à la place de M. Devedjian.

Pour la petite histoire : Jean Sarkozy est soutenu par Mme Balkany, qui pourrait prendre cette présidence en avril 2011 et la garder au chaud pour Jeannot jusqu'après l'élection présidentielle. En effet, voir le fils devenir président du CG à 25 ans et sans autre mérite que son ascendance pourrait rappeler aux Français de fâcheux souvenirs d'EPAD. Cela risquerait de détourner de l'UMP des électeurs déjà très, très agacés par le caractère et la personnalité monarchico-bling bling de M. Sarkozy père. 

Et aussi : pourquoi M. Devedjian est-il à ce point détesté par Mme Balkany et par nombre d'archéo-UMP des Hauts-de-Seine ? Eh bien, entre autres choses, parce qu'il a osé dire tout haut ce que tout le monde sait et dit tout bas concernant la gestion de notre département depuis vingt ans par l'UMP, ex-RPR. Quand il a pris la présidence du 92, M. Devedjian a dit : "Je vais essayer de nettoyer les écuries d'Augias". Le dictionnaire Robert définit cette expression de la façon suivante : "porter l'ordre, la propreté, dans un milieu corrompu ou une affaire malhonnête". Sans commentaires.




Lundi 21 février.
Avec la Confédération paysanne.
Hier dimanche, avec un groupe de militants CAP21, j'ai accompagné Corinne Lepage au Salon de l'Agriculture. L'occasion de dialogues très instructifs avec les responsables de la Confédération paysanne, le président et le directeur de la FNSEA, les représentants de l'ONF ou... le président des "Brasseurs de France", qui s'est trouvé être un ancien ami de travail. Sans oublier le plaisir des dégustations, les échanges avec des producteurs toujours heureux de faire goûter leurs produits ou la rencontre avec des jeunes apprentis ou étudiants, bien décidés à être paysans demain.

Avec de jeunes agriculteurs.
Lors de ces échanges, je suis bluffé par la connaissance qu'a Corinne des différents dossiers, par la précision et la clarté de ses propos et par la calme détermination qu'elle affiche sur des sujets comme les OGM, le clonage ou la traçabilité des produits alimentaires.

A la sortie, je suis partagé entre les craintes devant ce que l'agriculture devient sous la pression du productivisme et de la grande distribution, et l'admiration devant tous ces gens qui y croient, sont fiers de ce qu'ils font et veulent faire de mieux en mieux. Des gens qui méritent d'être aidés et soutenus.




Samedi 19 février.
Je reçois ce matin le mot de soutien rédigé à mon intention par Corinne Lepage. C'est ici !



Jeudi 17 février.
Ce soir, dans le hall de mon immeuble, j'ai croisé le candidat UMP qui faisait du porte-à-porte avec deux personnes pour le guider. Ils avaient avec un résidant un échange auquel je me suis mêlé. Notre UMP préconisait la création d'un marché le dimanche sur l'esplanade Charles-de-Gaulle. Sans relever que cela ne dépend absolument pas du Conseil général, je lui ai simplement signalé que Sophie Donzel, adjointe au maire chargée du commerce, travaille sur un tel projet depuis plusieurs mois. Il a eu l'air un peu surpris.

Il s'est alors rattrapé en parlant du stade "Arena 92" et des nombreuses nuisances qui, disait-il, allaient en découler pour le quartier. Je lui ai signalé que l'UMP locale a voté en faveur du stade et qu'au Parc-Nord Mme Husson, conseillère municipale UMP, ne rate pas une occasion de dire son attachement à ce projet. Là encore, il a eu l'air un peu surpris...

C'est le problème avec les parachutages : on n'a pas toujours le temps de se préparer comme il faudrait.




Mardi 15 février.
Hier soir, lors d'une présentation réservée à la Presse et aux "happy few", la maquette du futur stade du Parc-Nord a été dévoilée. Rien de particulier à dire sur la maquette elle-même : c'est sans aucun doute un bon travail d'architecte et, de toute façon, la photo dont je dispose ne permet guère d'avoir une opinion fondée.

Par contre, je relève des choses intéressantes dans l'article du Parisien sur le sujet. D'abord, confirmation que les joueurs du Racing Métro s'entraîneront au Plessis-Robinson et que, par conséquent, les Nanterriens qui pensaient les croiser fréquemment en seront pour leurs frais. Ensuite, qu'il y aura bien 30 000 m2 de bureaux, ce qui ne va pas arranger le déséquilibre dont souffre le Parc-Nord et qui aboutit à la disparition croissante du petit commerce de proximité. Enfin, qu'il pourrait y avoir aussi des matches de foot "à petites doses". Ce dernier point est important et nouveau : jusqu'alors, les promoteurs du projet ont toujours affirmé qu'il n'y aurait pas de matches de foot et que, de ce fait, il n'y avait pas à craindre de hooligans à la sortie du stade.

Dernier point : il paraît que la construction du stade (dont le Parisien ne semble pas douter) créera, le temps du chantier, "cent mille heures de travail réservées aux habitants de la commune". C'est du moins ce qu'aurait annoncé M. Jarry lors de cette soirée inaugurale. Cent mille heures, ça semble beaucoup mais, en deux ans de chantier, ça ne représente jamais qu'une trentaine d'emplois à temps plein. Et pour deux ans seulement ; donc des emplois précaires. On est loin des centaines d'emplois que la Mairie nous faisait miroiter dans les premiers temps du projet...




Lundi 14 février.
Aujourd'hui, Le Parisien (toujours lui) se fait l'écho de l'angoisse des 106 salariés des Papeteries de la Seine. Rappelons que cette usine, qui fait partie de l'histoire de Nanterre, est en chômage technique depuis près d'un an et doit théoriquement rouvrir le 31 mars prochain. Rappelons aussi que son terrain de 17 ha, situé à proximité de l'A14, suscite des convoitises immobilières. Cela pourrait bien expliquer le peu d'empressement de la société Smurfit Kappa, propriétaire des lieux, à remettre l'usine en marche. En mai dernier, et contre l'avis du conseil municipal, ce terrain a été intégré au périmètre de la ZAD de La Défense. Cela veut dire que, en cas de vente, le droit de préemption appartient au préfet et non plus au maire.

Alors que le travail doit reprendre le 31 mars, aucun signe de cette reprise n'a encore été adressé aux salariés : ni courrier, ni appel d'aucune sorte. D'où l'angoisse et le désespoir des ouvriers qui disent "ne plus y croire" et, pour certains, envisagent déjà des moyens d'action durs.

Dans cette affaire, il semble que Smurfit Kappa (6 milliards d'euros de CA mondial en 2010, une cinquantaine de sites en France) joue depuis plus d'un an avec les espoirs et les craintes de ses salariés, d'une façon assez révoltante. En 2007, les dirigeants de Smurfit France avaient garanti au conseil municipal que l'activité de l'usine serait maintenue "pour au moins dix ans". Moins de trois ans plus tard, ils mettaient l'usine en chômage technique. Sur leur site, ils se vantent de "créer de la valeur pour leurs clients" et disent vouloir être "reconnu comme l'entreprise la plus performante de son marché". A quel prix ?


J'espère sincèrement que ce dossier trouvera très vite une issue heureuse.




Samedi 12 février.
Ce matin, Le Parisien annonce que l'architecte a été choisi pour construire le stade "Arena 92". Il s'agit de Christian de Portzamparc, qui a déjà construit quelques bâtiments à La Défense. Incidemment, on apprend que le stade ne fera pas 32 m de haut mais 45, que "les élus de droite du département et la municipalité de gauche de Nanterre ne cachent pas leur enthousiasme" et que "seuls certains riverains et associations locales émettent encore des réserves". Des empêcheurs de construire en rond, quoi...
Rappelons que Nadine Garcia, la candidate sortante sur notre canton, fait partie de cette majorité municipale qui "ne cache pas son enthousiasme" à l'idée de voir un stade géant érigé au milieu du Parc-Nord. Et que MoDem et UMP se sont également prononcés en faveur de ce projet.
Pour ma part, je suis résolu à faire en sorte que les "riverains et associations locales" soient entendus, et leurs "réserves" prises en compte !



Jeudi 10 février.
Ce soir, comme pas mal de monde sans doute, j'ai regardé Nicolas Sarkozy sur TF1. Je l'ai trouvé plutôt bon, remarquablement préparé (apparemment, ses interlocuteurs sont choisis depuis un bon moment déjà ; il a eu le temps de faire faire des dossiers) et toujours aussi fort dans le dialogue de proximité. Avec cette technique oratoire que toute la classe politique a copié depuis de ponctuer une affirmation d'un "Pourquoi ?" qui permet de se répondre à soi-même. Bref, un beau numéro de com'.
Sur le fond, c'est une autre paire de manches. Je me sens en phase avec ce qu'il a pu dire sur l'Islam de France (ça rejoint la position de la fédération Mosaïc), sur la protection de l'agriculture et de la PAC, sur l'apprentissage ou sur les 35 heures ; nettement moins lorsqu'il parle de la sécurité, de la Justice, des universités, de l'Education nationale ou de la Sécu. On sent se profiler la privatisation de la protection sociale, dont son frangin Guillaume sera un des grands responsables. Et expliquer "qu'on est encore en forme à 58 ans" (image de dynamique centenaire à l'appui) pour justifier sa politique de démolition sociale, c'est tout de même un peu gros. Sans oublier quelques approximations ou quelques énormités passées comme des lettres à la poste, faute de contradicteur sérieux.
Le gag de la soirée, c'était cet invité étudiant qui se plaignait de ne pas pouvoir trouver de stage en entreprise. Pourquoi un gag ? Parce qu'il est étudiant... en histoire, une discipline dont chacun sait que les entreprises font grande consommation.

A la fin de l'émission, un exemple intéressant de communication politique : on apprend que Moubarak ne démissionne pas (il ne saurait céder à la pression de la rue), mais qu'il accepte de déléguer l'ensemble de ses pouvoirs à son vice-président, avant sans doute de quitter le pays. C'est beau comme du Talleyrand. 



Mercredi 9 février.
Ce mercredi, vers 19h00, un gamin de 17 ans et son beau-père qui en avait 39 sont morts, assassinés à coups de couteau par un voisin pour des raisons encore inconnues. L'assassin, lui-même âgé de 28 ans, a été arrêté peu d'heures après le drame. Un drame comme il s'en produit beaucoup trop en France ; mais celui-ce s'est produit à Nanterre, dans la cité Berthelot. A deux pas de chez nous. 

La question que je me pose : y a-t-il des raisons sociales, éducatives ou économiques à ce drame ? Et si oui, qu'aurait-il fallu pour l'éviter ?



Dimanche 6 février.
Aujourd'hui, je découvre avec une certaine surprise qu'un article consacré au projet "Arena 92" existe dans Wikipédia ! Je ne sais pas qui en est l'auteur, mais probablement quelqu'un de bien informé et de plutôt favorable au projet. On apprend dans cet article qu'un parking de 500 places est prévu dans la construction (il me semble que les promoteurs disaient le contraire), qu'il y aura "une tour de bureaux" (une tour ??), que des "animations plage/neige" seront prévues (ah ?) et, cerise sur le gâteau, que "le projet du stade est défendu par le conseil général et par le maire de Nanterre". Bon, ça au moins, c'est clair.




Vendredi 4 février.
Je lis dans Le Parisien que l'UMP a lancé aujourd'hui sa campagne des Cantonales par une "grand'messe" organisée à Levallois-Perret, la ville des époux Balkany. Invités d'honneur, outre les époux Balkany eux-mêmes, Charles Pasqua à qui Mme Balkany a rendu "un vibrant hommage", Roger Karoutchi, André Santini... Bref, rien que des gens honnêtes et vertueux, jamais compromis dans aucune magouille, la fine fleur de ceux qui ont mis les Hauts-de-Seine en coupe réglée depuis plus de trente ans. 
Vous avez vraiment envie que des gens comme ça continuent de gérer notre département ? 



 Mardi 1er février.
Aujourd'hui, j'ai reçu ce message sur ma page Facebook :
"Bonjour Christian, pourriez-vous faire jouer la solidarité Nanterrienne en diffusant l'info? Je suis auteur-compositeur sur Nanterre et je viens de sortir un CD le 04/01, album en "coup de coeur" à la FNAC de la Défense à partir du Vendredi 04 Février. Extraits en écoute sur www.noomiz.com/luctaff. Cordialement, Luc Taff."

Je ne connais pas (encore) l'œuvre de cet artiste, mais puisqu'il en appelle à la solidarité nanterrienne, je me fais donc un plaisir de diffuser !



Lundi 31 janvier.
 Je lis que Luc Châtel, notre actuel ministre de l'Education, veut réhabiliter le calcul mental en primaire. Ce ne serait vraiment pas du luxe. En corrigeant des copies de Terminale, je tombe sur des calculs comme ceux-ci : "Les Français consomment 73 litres de lait par an et par personne, dont 8,3% de lait cru, ce qui représente donc 12,4 litres. Comme le taux de pénétration de la marque est de 7,5%, cela fait donc 7,5% de 12,4 litres, soit 3,11 litres..." Je n'invente rien. Ravages de la calculette mal utilisée, joints à une absence totale de sens des ordres de grandeur.



Dimanche 30 janvier.
Hier samedi 29 janvier, deux associations ("Docomomo France" et "Les Amis de l'Ecole d'architecture") organisaient une réunion publique, salle Le Corbusier, au sujet de l'école d'architecture. Leur objectif commun est d'obtenir la réhabilitation de l'école et son classement comme monument historique.
J'ai assisté à cette réunion, qui intégrait une visite autour du site. Si je reste sceptique sur les possibilités de réhabilitation du bâtiment, j'ai pu constater par l'affluence que ce sujet mobilise un nombre important de riverains.
 M. Perreau-Bezouille, premier adjoint de Nanterre, est intervenu pour faire le point sur le dossier, dont il a la responsabilité depuis un bon moment déjà, et pour confirmer que les choses sont toujours bloquées entre la ville et l'Etat.


Après cette réunion, je me suis rendu Place des Droits de l'Homme, au Trocadéro, pour participer au rassemblement de soutien à l'appel "L'Islam bafoué par les terroristes", avec Fadela Mehal, Bouchera Azzouz, Naïma M'Faddel, la fédération Mosaïc, Hamou Bouakkaz et bien d'autres. Un très beau moment de solidarité républicaine et citoyenne.



Samedi 29 janvier.
Hier soir, j'ai eu la joie d'être invité par l'association Zy'Va à leur soirée "galette des reines". Comme toujours, une ambiance très chaleureuse et sympathique, avec un jeune bénévole (qui, hélas, quitte Nanterre pour passer quelques temps en Italie) qui chante d'une voix superbe en s'accompagnant à la guitare. A noter, la présence de M. Jarry qui a fait un discours où il a évoqué la situation préoccupante de l'association... en oubliant de préciser que cette situation est en partie due à la réduction de la subvention municipale !